terrible two

Terrible two : que faire ? 


Vous commencez à prendre vos marques dans votre rôle de parent, votre bébé sait désormais marcher et commence à parler. Mais parfois, de plus en plus souvent d’ailleurs, ce petit ange prend des allures de démon, s’opposant presque systématiquement à vos requêtes, abusant du « non » et piquant des colères qui vous laissent démunie… Bienvenue dans le monde du « terrible two » dont on décrypte les causes et les réponses. 


Qu’est-ce que la crise appelée « terrible two » ? 

La crise des deux ans, que les Anglo-saxons ont baptisée « terrible two », peut en réalité débuter dès l’âge de 18 mois. Doté d’une plus grande marge de manœuvre et d’une capacité d’exploration jusqu’alors inconnue, ce petit d’homme prend conscience qu’il est un individu et que sa parole et ses décisions ont un poids. Il veut être un adulte, faire ce qu’il aime et prolonger au maximum les moments plaisants de son quotidien. Problème : c’est aussi à ce moment-là que les parents commencent à poser davantage de limites et à demander à leur petit de faire preuve de davantage de patience et d’obéissance. À la clé donc, des frustrations en chaîne, entraînant un flux émotionnel puissant, encore incontrôlable pour le cerveau immature de l’enfant qui aura tendance à réagir en pleurant, en criant ou en se roulant par terre…  


Combien de temps dure la crise des deux ans ? 

Bien sûr, il n’y a pas de vérité absolue mais cette période où l’enfant a du mal à apaiser seul colères, angoisses ou frustrations peut durer plusieurs années. Elle s’achève généralement, au plus tard, vers l’âge de 4-5 ans. Petit à petit, l’enfant intègre les limites et trouve des sources de satisfaction ailleurs : dans ses jeux imaginaires ou lors de ses échanges avec ses camarades d’école par exemple, il peut jouer au grand qu’il aspire à devenir le plus rapidement possible. 


Comment répondre aux crises des jeunes enfants ? 

Là encore, tout dépend de chaque enfant et de chaque famille. Ce qui sera acceptable pour certaines sera absolument insupportable par d’autres. Seule certitude sur laquelle les pédopsychiatres s’accordent désormais : l’enfant a besoin que l’on reconnaisse ses émotions. En accueillant leur colère, leur tristesse ou leur jalousie, en mettant des mots sur leur ressenti, on leur fait savoir que l’on prend très au sérieux leurs émotions et que celles-ci ne relèvent pas d’une faiblesse ou d’une incompétence.

Premier réflexe dans ces moments-là : se rapprocher de son enfant et lui proposer un câlin, son doudou et éventuellement sa tétine. Et lui dire, par exemple « Je comprends ce que tu ressens, mais il y a une règle et on ne peut pas la changer ». Autre astuce : au lieu de lui donner un ordre (« Mets ton manteau ! »), préférez lui proposer un choix (« Préfères-tu mettre ton manteau ou tes chaussures en premier ? »). 

La bienveillance dont il faut idéalement faire preuve doit bien sûr être accompagnée d’une certaine fermeté : c’est elle qui aidera les enfants à intégrer, petit à petit, les règles de la vie en société. Cette période du « terrible two » est l’occasion de leur apprendre que le compromis peut être aussi intéressant que la satisfaction immédiate à laquelle on les avait habitués jusqu’alors. 


Un livre utile pour accompagner cette période : L’enfant de 2 à 6 ans, de Myriam David, Dunod.

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